Final Four de l’Euroleague, apothéose d’une saison exceptionnelle

Quand on pense que cette compétition atteint des sommets en termes de niveau de jeu, l’Euroleague nous prouve d’année en année qu’elle est de plus en plus spectaculaire. Barcelone, le Real Madrid, Monaco et l’Olympiacos se disputeront la couronne finale et ce sera à suivre en direct sur VOOSPORT WORLD.

Le rêve éveillé de Monaco

Ce qu’a réalisé Monaco en s’extirpant des playoffs (en battant le Maccabi Tel-Aviv au terme d’un game 5) est tout simplement historique. D’abord parce que c’est la première de son histoire que le club du Rocher se hisse à ce stade de la compétition pour sa deuxième participation seulement. Ensuite, parce que c’est une première depuis 1997 pour un club français et l’Asvel, qui avait terminé à la 4^e place.

« La dernière fois qu’il y avait eu un club français au Final Four, c’était en 1997. C’est l’année où je suis né, ça date », se réjouissait Elie Okobo l’arrière de Monaco au micro de l’Équipe. « Je suis tellement fier du club, des joueurs, du staff, de tout le monde. C’est incroyable. C’est ça, l’avantage du terrain. On a pu jouer le match 5 ici. On va profiter un peu. Ç’a été un travail de dingue, on est restés soudés ». Il est vrai que cette qualification, Monaco la doit au travail abattu durant toute la saison ainsi qu’à de grosses qualités athlétiques. La Roca Team peut aussi et surtout s’appuyer sur de grosses individualités qui lui permettent d’être capable de battre n’importe qui. On citera des stars comme Mike James, Jordan Lloyd ou Elie Okobo sont les hommes forts d’un groupe équilibré et bourré de charisme. Mention spéciale à Mike James, un des plus gros contrats de la compétition, qui a joué un rôle de leader durant toute la saison. Même si paradoxalement sa suspension mi-mars a laissé d’autres joueurs prendre le dessus, ce qui prouve bien les largesses de l’effectif monégasque.

Une performance que le coach Sasa Obradovic a, lui aussi, savourée. « Le Final Four était un objectif clair pour Monaco, mais aussi pour moi en tant qu’entraîneur. Je suis tellement heureux aujourd’hui, je ne peux pas décrire ce que je ressens. Il y a eu tellement d’émotions. C’est une soirée historique pour Monaco, pour les joueurs et pour moi » expliquait-il très ému en conférence de presse après le game 5 face à Tel-Aviv. « Les joueurs ont toujours répondu présents. On est allé chercher des ressources insoupçonnées pour remporter ce match. Le Maccabi est un grand club historique, ce qui me rend encore plus fier après notre prestation. Ce n’était pas facile. Ce match était incroyable. Il y a encore deux matches à jouer, on va tout donner. C’est un réel aboutissement même si ce n’est pas encore fini, on veut aller au plus loin. On s’est battus toute l’année pour atteindre le Final Four. Je pense qu’on mérite d’être à cette place. »

Justement ce Final Four, ils y retrouveront l’Olympiacos dans un match qui aura un goût de revanche. En effet, les athéniens avaient barré la route de Monaco vers ce même Final Four la saison dernière au bout du suspense dans un game 5 qui sentait le souffre. Durant la phase régulière, Monaco avait d’ailleurs pris sa revanche en battant deux fois les Grecs. La bataille est lancée.

Un duel espagnol

Dans l’autre demi-finale, les fans de basket auront droit à pas moins qu’un Classico entre le Barça et le Real. Pour la deuxième année consécutive et la septième fois au cours de la dernière décennie, le Real Madrid participera s’est qualifié à ce stade de la compétition. Les Blancos, dirigés par Chus Mateo, ont souffert dans les playoffs face au Partizan. La bagarre générale survenue dans le game 2 a certainement changé la donne vu les nombreuses suspensions côté serbe. Mais le Real a aussi souffert dans le dernier match en étant mené de 18 points à la fin du 3^e quart-temps. C’est donc au courage que les Madrilènes ont sorti le Partizan et arrivent dans ce Final Four avec de grandes ambitions.

De son côté, Barcelone s’est qualifié pour la 3^e année consécutive. Les joueurs de Saras Jasikevicius, ont été les seuls à ne pas devoir passer par un 5^e match pour entériner leur ticket pour la phase finale. Face au Zalgiris, qui visait un Final Four en tant que locaux puisque celui-ci se déroule dans la capitale lituanienne, les Blaugrana n’ont eu besoin que de 3 matches pour s’imposer. Les Catalans courent après un titre depuis 13 ans.

Le rendez-vous est pris du côté de Kaunas.

Le programme :

Vendredi 19/05 (16:45) : OLYMPIACOS – AS MONACO (VSW1)

Vendredi 19/05 (19:45) : FC BARCELONE – REAL MADRID (VSW2)

Dimanche 21/05 (18:45) : Finale (VSW2)