Cinéma belge : les meilleurs films à découvrir en VOD
Le cinéma belge, c’est un mélange d’ombre et de lumière. Trop souvent éclipsé par le cinéma français ou la force de Hollywood, il s’est fait une place de choix dans le cœur des cinéphiles avertis. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir les meilleurs films belges disponibles en VOD pour les abonnés VOO, des joyaux qui méritent toute votre attention.
Sommaire
Aujourd’hui, le cinéma belge trouve une nouvelle scène pour briller, dans votre canapé grâce au cinéma à la demande. Parce que nous aimons le cinéma noir jaune rouge, voici une sélection de films belges (longs et courts métrages à ne pas manquer).
Les longs-métrages
Commençons par les longs-métrages belges à vous recommander.
À faire
VOO soutient le cinéma belge : les réalisateurs, les réalisatrices, les actrices, les acteurs et les technicien(ne)s.
Retrouvez le meilleur du cinéma belge dans l’onglet Made in Belgium, au sein des Suggestions VOD sur votre décodeur (box.évasion) ou dans l’application VOO TV+.
Vous y trouverez de nombreuses (co)productions belges de VOO et de Be tv, comme « Le bleu du caftan », « Les complices », « Retour à Séoul », « Normale » et tant d’autres.
« Temps mort » d’Eve Duchemin
Eve Duchemin, dans « Temps mort », nous offre une plongée introspective dans les méandres de l’âme humaine. Entre moments de solitude et instants volés, ce film met en scène des personnages aux prises avec leurs propres démons et aspirations. Le jeu des acteurs, tout en nuances, accompagne le spectateur dans une atmosphère dense et poignante, où chaque silence en dit long. Une œuvre qui témoigne de la capacité du cinéma belge à traiter des sujets profonds avec subtilité et élégance.
« J’ai des rêves électriques » de Valentine Maurel
Plonger dans l’univers de « J’ai des rêves électriques », c’est accepter de se laisser emporter par un mélange d’émotions contradictoires. Valentine Maurel explore les tréfonds de l’inconscient, là où rêve et réalité s’entremêlent et se confondent. Les décors soignés, la photographie léchée et la bande-son envoûtante font de ce film une expérience cinématographique unique. À travers ses personnages, le film pose des questions universelles sur la nature de nos désirs et de nos peurs.
« Ailleurs si j’y suis » de François Pirot
Avec « Ailleurs si j’y suis », François Pirot nous emmène dans un voyage initiatique, où le déplacement géographique se double d’une quête intérieure. Ce film est une ode à l’aventure humaine, à cette recherche perpétuelle de soi et de sa place dans le monde. La narration fluide et les dialogues ciselés font écho à des paysages à couper le souffle, mettant en avant la beauté de la Belgique. Un film touchant, qui rappelle que parfois, il faut partir loin pour se retrouver.
« Le paradis » de Zeno Graton
Bientôt sur vos écrans VOD, « Le paradis » de Zeno Graton s’annonce déjà comme un incontournable. Si les détails restent encore discrets avant sa sortie officielle, le buzz autour de cette œuvre est palpable. Les premiers retours évoquent une réalisation magistrale et une histoire captivante, digne des plus grands films du cinéma belge. Préparez-vous à être transporté dans un monde où la notion de paradis prend tout son sens.
Disponible le 10 septembre 2023 en VOD pour les clients VOO et sur l’application VOO TV+.
« Adorables » de Solange Cicurel
Emma et Victor ont divorcé, mais tout se passe pour le mieux. Chacun a trouvé sa place dans ce nouveau quotidien. Tout bascule lorsque leur fille Lila entre dans la période redoutée par tous les parents : la crise d’adolescence. Cette famille jusqu’alors formidable va subir les crises de l’adolescente et Emma va devoir réagir. La bienveillance du début va se transformer en vraie guerre des nerfs, pour notre plus grand plaisir.
Après « Faut pas lui dire », pour lequel Solange Cicurel a remporté le Magritte du meilleur premier film en 2018, la réalisatrice-scénariste belge se penche sur le thème de la relation parent enfant. Cette comédie intergénérationnelle déculpabilise cette pression de ne pas « faire comme nos parents ». Emma, jouée par Elsa Zylberstein, va se découvrir et grandir en même temps que sa fille. Un film sur la crise d’adolescence et d’adulte, qui parle à tous les publics.
« Adoration » de Fabrice Du Welz
Paul vit seul avec sa mère dans une clinique privée reculée entourée d’une dense forêt. C’est un garçon solitaire, qui dès qu’il le peut part s’évader dans les bois pour observer les oiseaux. Les riches pensionnaires de la clinique privée souffrent de maladies mentales. Le quotidien de Paul se trouve bouleversé par l’arrivée de Gloria une adolescente schizophrène. Elle est jeune, belle, terriblement mystérieuse, il en tombe amoureux. Leur aventure à deux commence comme un premier amour un peu fou.
Fort de ses longs-métrages couronnés de succès en Europe et à l’internationale, comme « Calvaire », « Alleluia » ou « Message from the king », Fabrice Du Welz nous emmène avec « Adoration » dans son univers de poésie et de violence. Ce premier amour qui fait pousser des ailes, nous ouvre les yeux sur le monde, cet état de grâce qui semble nous ramener à la vie, mais qui finit par nous détruire, un peu. L’amour pour seule motivation, quitte à se renier. Des décors poétiques et envoûtants, des acteurs puissants malgré leur jeune âge, la folie douce et destructrice de la maladie. C’est tout cela, ce nouveau poème filmé qu’est « Adoration ».
Le saviez-vous ?
Découvrez Fabrice Du Welz dans l’émission Home Cinéma de Be tv, une émission disponible sur YouTube, où le réalisateur et scénariste belge rencontre, une fois par mois, les professionnels du Cinéma de Belgique ou d’ailleurs.
« The Barefoot Emperor » de Peter Brosens et Jessica Woodworth
Après « King of the Belgians », retrouvez Nicolas III, votre roi préféré, qui part à a conquête de l’Europe, un peu malgré lui. Vous retrouvez le roi où vous l’avez laissé à la fin du premier volet : à Sarajevo lors de la reconstitution de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand. Sur place, Nicolas III prend une balle perdue. Lors de sa convalescence dans un sanatorium croate, des opportunités inespérées s’ouvrent à lui. Un vent nouveau souffle sur l’Europe et réclame un empereur.
Peter Brosens le Flamand et Jessica Woodworth l’Américaine. Un mélange détonnant qui se penche sur un genre différent de leurs anciens films, plus poétiques, avec ces deux volets des aventures du roi Nicolas III. Si « King of the Belgians » a été filmé sur un mode documentaire, « The Barefoot Emperor » est bien un film comique du genre, mais un film qui dénonce. Une critique satirique des politiques européennes et d’un fascisme pas si lointain. Un mélange savoureux de cinéma belge.
« Bigfoot family » de Ben Stassen et Jérémie Degruson
Bigfoot part en Alaska combattre l’industrie pétrolière X-Trakt qui détruit les écosystèmes. Quelques jours plus tard, il disparaît ! Son fils Adam et sa femme Shelly partent à sa recherche, accompagnés de Trapper le raton laveur et Wilbur l’ours maladroit. L’aventure commence !
Après le succès du film d’animation « Bigfoot Junio » en 2017, les deux réalisateurs repartent à l’aventure avec leurs personnages et ça fonctionne ! Le studio belge d’animation nWave Pictures, dirigé par Ben Stassen et Jérémie Degruson, n’a rien à envier aux studios américains. Avec les années, et le talent, ils se sont fait une place dans l’industrie de l’animation, avec des succès comme « Le manoir magique », « Le voyage extraordinaire de Samy » ou encore « Robinson Crusoé ». Une success-story belge, remplie de travail acharné, de savoir-faire, de passion et d’humain. Savoir placer la communication et l’esprit d’équipe avant tout, voilà le secret.
« Filles de joie » Anne Paulicevich et Frédéric Fonteyne
Axelle, Conso et Dominique vivent à Roubaix. Elles traversent tous les jours la frontière franco-belge pour se prostituer en Belgique. Pour nourrir leurs enfants ou se construire un avenir, chacune trace sa route et essaye de s’en sortir.
Anne Paulicevich et Frédéric Fonteyne nous offrent un portrait de femmes, fortes et fragiles, qui restent dignes, différentes facettes de la femme. Ils nous donnent à voir des corps meurtris et fatigués, mais qui veulent vivre, encore. Ce film poignant et fort, coproduit par VOO et Be tv, était en lice pour les Oscars.
« La forêt de mon père » de Vero Cratzborn
Jimmy est le père dont tout le monde rêve, charismatique, aimant et fantasque. Gina l’admire depuis toujours. Mais un jour Jimmy craque, lors d’une crise psychotique il met Gina et ses frères et sœurs en danger. Sa femme décide de le faire interner pour son bien, mais Gina ne le supporte pas. C’est décidé, elle va sauver son père quoi qu’’il en coûte.
Ce film est un exemple de collaboration réussie entre la Suisse, la France et la Belgique. Un subtil mélange de professionnels du cinéma pour créer un univers intimiste autour de cette famille, des liens du sang, de l’amitié et de l’amour. Ce long métrage a été sélectionné au FIFFN en 2019.
« Jumbo » de Zoé Wittock
Jeanne est aussi timide et introvertie que sa mère Margarette est excentrique et solaire. Les deux femmes vivent en huis clos une relation fusionnelle. Jeanne, qui ne s’est jamais intéressée aux hommes, tombe sous le charme de Jumbo, une attraction du parc dans lequel elle travaille.
Ce film dramatique belgo-luxembourgeois a été présenté au festival Sundance en 2020. C’est le premier long-métrage de la réalisatrice Zoé Wittock. Elle s’est inspirée de la vie d’Erika Eiffel, atteinte d’objectophilie, qui a épousé la Tour Eiffel. Ce long-métrage nous aide à ouvrir le champ des possibles, il nous interroge sur le regard à poser sur l’autre et sur ses différences.
« Losers revolution » de Thomas Ancora et Grégory Beghin
Quatre amis étaient les têtes de turc de leur lycée, ils ont grandi et un membre de la bande décède. Ses dernières volontés ? Que ses amis se rendent à la soirée des anciens élèves et rependent ses cendres sur toutes les brutes de leur passé, tout ça en ayant la classe.
Prenez une brochette d’acteurs belges qui montent (comme Kody Kim, Thomas Ancora et Clément Manuel), un pitch tiré des grosses productions américaines (le retour des losers du lycée qui ont réussi), ajoutez de l’humour belge et une situation qui dégénère et vous obtenez « Losers révolution ». Montée grâce à l’appel à projet du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles, cette comédie légère a donné un coup de frais à la maudite année 2000.
« Lucky » d’Olivier Van Hoofstadt
Willy et Tony croulent sous les dettes. Pour se faire de l’argent, ils ont l’idée de voler un chien de la brigade des stups. Ils vont devoir s’associer à Caro, une flic corrompue pour s’en sortir.
Quand le réalisateur de « Dikkenek » sort un film, il faut le voir, point. La recette fonctionne à merveille dans « Lucky » : des quiproquos, des perles de dialogues et une brochette d’acteurs hallucinante (Florence Foresti, Michaël Youn, Kodi Kim, François Berléand, Fred Testot, Sarah Suco, Yvan Ivanonv et même Corinne Masiero).
« Noura rêve » de Hinde Boujemaa
Le mari de Noura est en prison, elle s’occupe seule de ses trois enfants et tente de s’en sortir. Elle aime un homme, mais en Tunisie les choses ne sont pas si simples. L’adultère est puni d’emprisonnement et d’amende. Noura va devoir choisir entre l’amour ou le devoir. Cette production franco-belgo-tunisienne montre le quotidien des femmes qui doivent encore se battre pour leurs droits dans une société relativement machiste.
« Noura rêve » a été nommée au Festival International du Film de Toronto, un film qui dépasse nos frontières pour peut-être ouvrir les consciences.
« Pompéi » de John Shank et Anna Falguères
Victor et Jimmy comptent l’un sur l’autre, dans la bande ces deux frères sont soudés. Il y a des règles et il faut les suivre. Mais quand Billie surgit dans leurs vies, tout va changer. L’équilibre du groupe va vaciller et finir par se briser. Il ne faut jamais sous-estimer la puissance d’une jolie fille.
L’apprentissage de l’amour et de la vie, dans une région désertique indéfinissable, des jeunes livrés à eux-mêmes, l’amour et le sexe qui se mélangent. L’amitié et la fraternité de l’adolescence brisées par le choc de l’âge adulte qui pointe son nez. « Pompéi » est un film chaud, brûlant même, de vie et de désillusions.
« Yummy » de Lars Damoiseaux
Un voyage en Europe de l’Est pour une opération de chirurgie esthétique, vous aussi cela vous semble une mauvaise idée ? Vous avez raison. Un jeune couple et la mère de la jeune femme se rendent dans un hôpital pour un lifting et une réduction mammaire, cela ne va pas du tout se passer comme ils l’espéraient. L’hôpital teste un traitement de rajeunissement expérimental qui rend les patients cannibales. Comment vont-ils s’en sortir ?
« Yummy » est en mix entre film d’horreur et comédie. Entre deux bras arrachés, ou pieds grignotés, vous ne pouvez vous empêcher de rire avec ces personnages tellement extravagants et décalés. Retrouvez l’acteur Tom Audenaert, loin de ses rôles de « La Trêve » ou « Unité 42 » dans un personnage… décoiffant.
Les courts-métrages
Vous aimez le genre court-métrage ? Alors notre sélection de courts-métrages belges va vous ravir complètement.
« Icare » de Nicolas Boucart
Sur une minuscule île couronnée de falaises abruptes, vit un vieil homme isolé, Léonard. Cet inventeur est obnubilé par la concrétisation de son rêve le plus cher : voler, voler rien qu’à la force des bras. Pour lui, seul une âme pure, légère, naïve est capable d’un tel exploit. Joseph, huit ans, semble être le parfait candidat.
« Icare » a été fortement remarqué dans de nombreux festivals belges et internationaux. Il a été récompensé du Magritte du Meilleur Court-Métrage en 2019 et représentait la Belgique pour les Oscars la même année. Le réalisateur est actuellement en préparation de son premier long-métrage, « Dévolution » produit par Tarantula.
« Une sœur » de Delphine Girard
Une nuit. Une voiture. Une femme en danger. Un appel.
« Une sœur » est un court-métrage récompensé dans de très nombreux festivals belges et internationaux. Il était également en compétition aux Magritte du Cinéma en 2019 et représentait la Belgique pour les Oscars en 2020. La réalisatrice Delphine Girard est actuellement en préparation de son premier long-métrage, « Mado », produit par Versus.
« Famille » de Catherine Cosme
Lisa et Houria sont deux mères. L’une fuyant la guerre, l’autre ouvrant les portes de son foyer en Europe. Lisa accueille Ahmed, Houria et leur fille Nour le temps de leur convocation au service des étrangers. Entre bienveillance et difficulté de communiquer, le doute et la peur s’installent peu à peu dans l’intimité de Lisa : qui est cette famille ?
Catherine Cosme est réalisatrice, décoratrice (« La Trêve »), costumière (« Les Rayures du zèbre ») et directrice artistique (« Noces »). Son le précédent court-métrage « Les Amoureuses » concourrait aux Magritte en 2017.
« Sous le cartilage des côtes » de Bruno Tondeur
C’est l’histoire d’un mec qui va mourir… Peut-être.
Les courts-métrages d’animation de Bruno Tondeur, à l’univers si particulier, ont été largement remarqués en festival et notamment à Anima où il a déjà remporté par deux fois le Prix Be tv du meilleur court-métrage. Bruno Tondeur travaille actuellement sur son prochain court-métrage « All Exclusive » produit par Take-Five.
Astuce
Avec VOO TV+ vous avez le choix de regarder tout ce que vous voulez, sur tous vos appareils, en full HD.
Vous pouvez consulter toutes vos chaînes favorites, l’entièreté du catalogue VOD, soit des milliers de films à la demande, ainsi que le catalogue à la demande de Be tv. Voilà de quoi streamer, à volonté, sur tous vos écrans.
Vous pouvez bien évidemment accéder à toutes les chaînes, à vos enregistrements, et votre catalogue de Vidéo à la Demande et votre catalogue Be tv grâce à votre box évasion. Mais pas que : VOO TV+ est disponible pour iPhone, Android, tablettes iPad/Android, Apple TV et Google/Android TV.