Les Belgians Cats vont à la Coupe du monde le cœur rempli d’ambition et d’envie
Après une première participation historique et cette 4e place à la Coupe du monde 2018, les Belgian Cats sont décidées à confirmer lors de cette édition 2022, qui se tiendra en Australie du 22 Septembre au 1er Octobre. Une compétition à suivre sur VOOSPORT WORLD.
Cette édition 2022 de la Coupe du monde féminine de basket est la 19e du nom et se déroulera en Australie. À partir du 22 Septembre, vous pourrez suivre sur nos antennes le parcours de notre équipe nationale de basket, les Belgian Cats. En 2018, les filles avaient atteint la phase finale de la Coupe du monde pour la première fois de leur histoire. Une qualification d’autant plus historique que les Cats s’étaient hissées à une superbe 4e place. L’année suivante, les joueuses avaient confirmé cette belle performance en décrochant le bronze à l’Euro 2019.
Pour tenter d’y arriver, il faudra s’extirper du groupe A, avec les États-Unis (jeudi 3:30), la Corée du Sud (vendredi 5:00), Porto-Rico (samedi 12:30), la Bosnie-Herzégovine (lundi 3:30) et la Chine (mardi 5:30).
L’effet de surprise en moins
« C’était la grande révélation en 2018. Le parcours des Belgian Cats avait été fantastique puisqu’elles avaient battu l’Espagne en poule et la France en quart avant de s’incliner en demi face aux futures gagnantes, les États-Unis. Sans pouvoir rééditer l’exploit face à l’Espagne en petite finale. Mais il faut dire que le groupe était très usé physiquement », explique Stéphane Druart qui commentera les matches des Cats durant ce mondial aux côtés de Marjorie Carpréaux, ancienne Belgian Cats.
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Mais les données ont bien changé depuis 4 ans. Le Français Valéry Demory a remplacé Philip Mestdagh au poste de coach et l’effectif s’est considérablement rajeuni. « Il faut bien avouer que c’est la grande inconnue » confirme Stéphane Druart. « La moitié du groupe a changé. L’équipe a certes gagné en agressivité positive, mais manque aussi d’expérience vu la jeunesse du groupe. C’est donc un nouveau cycle, avec un nouveau coach et surtout, l’effet de surprise a disparu. La Belgique n’est plus un outsider et les Cats seront attendues au tournant. Les adversaires respectent la Belgique désormais.»
On l’a vu, l’effectif a changé. Kim Mestdagh a mis sa carrière internationale entre parenthèses et les joueuses devront trouver de nouveaux automatismes. Dans ce 5 emmené par Emma Meesseman et Julie Allemand, à peine revenues de WNBA et de leur saison à Chicago Sky et cette demi-finales des playoffs, il faudra suivre des joueuses comme Hind Ben Abdelkader, qui aura la charge de prendre les choses en main. Becky et Billie Massey, les jeunes Maxuella Lisowa et Ine Joris seront aussi des joueuses à garder à l’œil tandis qu’Antonia Delaere, Kyara Linskens et Julie Vanloo devront apporter un peu d’expérience à ce groupe.
« Le groupe vit bien. Il a été rajeuni. Mais je pense qu’il fallait à un moment tenter de nouvelles choses », explique le coach français de notre équipe nationale. « Le seul souci, c’est que ce sera une première grande compétition pour ces six joueuses. Ça fera un peu d’expérience en moins. Mais mes cadres en ont et seront là pour les guider. Je ne veux pas que l’enjeu anéantisse certaines filles et les empêche de se libérer ».
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Un groupe de 12 joueuses (Elise Ramette, Antonia Delaere, Laure Résimont, Emma Meesseman, Kyara Linskens, Hind Ben Abdelkader, Becky Massey, Maxuella Lisowa-Mbaka, Billie Massey, Julie Vanloo, Julie Allemand et Ine Joris), qui devra terminer parmi les quatre premiers de sa poule pour poursuivre l’aventure en quarts de finale. L’adversaire sera ensuite déterminé par un tirage au sort où les deux premiers de chaque groupe seront têtes de série.
Une grande ambition
Les Belges, qui avaient accroché la quatrième lors de leur dernière Coupe du Monde en 2018, auront à cœur de faire aussi bien, voire mieux. « Il ne faut pas voir trop grand tout de suite », veut calmer la meneuse des Cats, Julie Allemand, au micro de la RTBF. « Il faudrait être à notre meilleur niveau et ce n’est pas le cas pour l’instant. Donc la deuxième place est peut-être compliquée à envisager à l’heure actuelle. Mais on verra comment ça se passe en match, on sait que c’est différent par rapport aux entraînements, et on sait aussi que les matches amicaux de préparation ne sont pas non plus les mêmes matches que ceux de la compétition… On doit d’abord se concentrer sur ce qu’on peut faire. Et si les victoires suivent, évidemment on pourra penser à aller le plus loin possible et à cette 4e place. »
Prendre match par match semble être le mot d’ordre de ces Cats qui devront faire face à un rythme dantesque. « On parle de 5 matches en 6 jours et de 8 matches en 10 jours pour celles qui iront au bout. C’est une cadence infernale. Donc il faudra tenir physiquement, bien négocier le départ », prévient Stéphane Druart.
D’autant plus que la préparation n’a pas été optimale avec seulement trois victoires sur les huit derniers matches de préparation. Une mise au point à deux visages, puisqu’une partie de celle-ci s’est faite sans Emma Meesseman et Julie Allemand, les deux stars de l’équipe. « On a flotté un petit peu pendant trois-quatre jours. Depuis hier, je trouve que c’est revenu fort. De toute manière, si on veut exister dans cette coupe du monde, il va falloir défendre très fort », conclut Valéry Demory.
Un tournoi qui a débuté par une défaite face aux grandes américaines (87-72), mais ce n’était pas le match à gagner pour nos Cats qui devront entamer, pour de vrai, leur mondial face à la Corée du Sud.
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