De Jurassic Park à Jurassic World : les 10 chiffres fous et méconnus d’une saga mythique

Avant de vous plonger entre les griffes des raptors de « Jurassic World : Le monde d’après » revenons sur la saga, ses records, ses anecdotes et ses dinosaures.

Vos cauchemars ont sans doute été peuplés de chèvres blanches, de gelée verte et de Tyrannosaurus Rex. Mais pour ceux qui auraient échappé de justesse à cette fiction aux dents longues, on vous rappelle les grandes lignes de la saga Jurassic Park.

À partir d’un moustique fossilisé, le milliardaire John Hammond et son équipe ont redonné vie à une dizaine d’espèces de dinosaures et décident de monter un parc d’attractions géant sur une île au large du Costa Rica. Mais un informaticien fourbe coupe les systèmes de sécurité afin de voler des embryons, et les dinosaures s’échappent, fiasco numéro un.

Par la suite, les fiascos s’enchaînent dans les autres volets. Un T-Rex fraîchement débarqué à San Diego. Un paléontologue catapulté sur Isla Sorna avec un couple à la recherche de son fils disparu. Un nouveau complexe sorti de terre (Jurassic World) qui voit sa star, un dinosaure hybride, s’échapper. Une mission de sauvetage de dinos menée par une protectrice des animaux et un ancien dresseur de vélociraptors qui tourne en eau de boudin. Une

Bref, voilà le résumé très succinct des 6 films, soit 732 minutes au total.

Aujourd’hui mythique, la série ne compte pas s’arrêter là puisque « Jurassic World : Le Monde d’après » est sorti en 2022. Même si le premier film a pris quelques rides, n’hésitez pas à reprendre la saga dès le début en terminant par « Jurassic World : Le Monde d’après » disponible en VOD grâce à VOO TV+. En attendant, voici les 10 chiffres qui font de cette série un classique.

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C’est le nombre d’oscars qu’a remporté « Jurassic Park » en 1994. Un pour les Meilleurs Effets Sonores et Meilleur Montage Sonore, un pour les Meilleurs Effets Visuels et un pour le Meilleur Son (cette musique !). Par la suite, « Le Monde Perdu«  a connu une nomination aux Oscars, tandis que « Jurassic Park III«  a hérité d’une nomination aux Razzie Awards.

Une douzaine

Vous voyez Blue, l’Indoraptor sensible de « Fallen Kingdom«   ? Son prototype a été créé à partir d’une douzaine de créatures différentes. En tant qu’hybride génétique, il ne fallait pas non plus qu’il ressemble à un monstre improbable. L’astuce trouvée en postproduction a été de référencer de vrais animaux pour que le spectateur puisse se rattacher à des éléments qu’il connaissait déjà. Si ses écailles ressemblent à celles d’un serpent, on y croira un peu plus. Les animaux référencés vont du casoar à l’autruche, en passant par les oursins, le lézard à langue bleue, le serpent noir à ventre rouge, et le varan noir. Plein de petites bêbêtes sympathiques comme tout  !

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Non, on ne parle pas du célèbre jeu de casino, mais bien du nombre d’espèces de dinosaures différentes qui apparaissent sur l’écran dans « Jurassic World : Fallen Kingdom« . Le film contient également 7 nouvelles espèces de dinosaures exclusives. Dans les trois premiers volets, on avait rencontré 16 espèces de dinosaures en tout. Le T-Rex et les vélociraptors apparaissent dans tous les films et crèvent l’écran.

Il faut savoir que « Fallen Kingdom«  contient presque 40 % des plans de dinos, dont ce fameux Tyrannosaurus Rex qu’on rêve de prendre dans nos bras. 40 %, c’est déjà mieux que les 15 petites minutes dinosauresques que contient le premier volet de la saga.

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C’est le nombre de morts dans « Fallen Kingdom« , dinosaures inclus (eux aussi ont une âme). 26 humains au paradis, 29 dinos au Jurassic heaven. C’est le volet de la saga le plus mortuaire, sachant que « Jurassic Park«  compte 5 morts humaines et seulement 2 dinos, « Le Monde Perdu«  16 humains et 1 dino, « Jurassic Park III«  5 humains et 1 dino, et « Jurassic World«  22 humains et quelques dinos (désolé, on a un peu perdu le compte). Les paris sont lancés pour le dernier volet.

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Il s’agit du nombre de plans tournés en effets spéciaux dans « Jurassic World : Fallen Kingdom« . On dirait que c’est pas beaucoup, comme ça, hein ? Mais en sachant que le film entier ne comporte que 1800 plans, ça veut dire que les deux tiers du film sont composés d’effets spéciaux. Ah oui, quand même.

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Vous en rêvez encore : la cage des vélociraptors dans la scène d’ouverture du premier « Jurassic Park« . Oui, c’est bien de celle-là dont on parle : cette boîte métallique qui abritait le choupinet qui a déchiqueté son gardien. Elle a été vendue sur eBay par Theme Park Connection en 2014 pour 78 143 euros. Quant à savoir ce que l’acquéreur en a fait, on vous laisse le soin de l’imaginer.

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L’idée originale de « Jurassic Park » n’est pas tombée du ciel. Les premiers films sont basés sur lesromans de Michael Crichton. Universal a acheté les droits du livre pour la rondelette somme de 2 millions de dollars. Avant l’achat, Michael Crichton et ses agents avaient fait circuler le livre chez plusieurs autres studios, comme Warner Bros qui voulait acquérir les droits pour Tim Burton, Columbia qui le planifiait pour Richard Donner, ou la Fox qui voulait faire équipe avec Joe Dante. Le sage Crichton a tranché et accepté l’offre d’Universal, plaçant Spielberg aux commandes.

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C’est la somme totale descoûts de production des 5 films de la saga. Le plus cher ? « Jurassic World« , avec ces 215 millions de dollars de frais de production. Et non, ce n’est pas parce que l’Indominus Rex mangeait du caviar. C’est principalement une question d’avancement de la technologie. Les dinosaures ne sont pas uniquement des images de synthèse, mais bien des animatroniques, des créatures robotisées et animées à distance par des câbles ou par radiocommande. L’avantage, c’est que ces marionnettes ont beau être les stars du film, ce ne sont pas des divas. Il paraît que les raptors étaient toujours à l’heure et bien coiffés !

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En 2015, « Jurassic World«  a bel et bien décidé d’engloutir le box-office. Ce nombre astronomique, c’est la totalité de ses recettes au niveau mondial. On parle donc de milliard de dollars. Ce volet a réalisé le record mondial du meilleur lancement de l’histoire du cinéma, ainsi que le deuxième meilleur week-end de l’histoire du box-office nord-américain. Le film a engrangé 511 millions de recettes mondiales le premier week-end de sa sortie en salles et était en tête du box-office dans 66 pays différents. Il est devenu le film le plus rapide à franchir le cap du milliard de recette : le blockbuster a réalisé cet exploit en 4 jours, 4 jours plus vite que « Fast and Furious 7« , précédent détenteur du titre. Pas si fast donc, et sans doute un peu furious  les gars.

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Selon un calcul réalisé par le site Hitek, il faudrait réunir la coquette somme de 23 milliards de dollars pour construire un parc comme « Jurassic Park ». Soit acheter deux îles au Costa Rica, financer les recherches pour recréer de toutes pièces les dinos et construire les différentes cages, infrastructures et laboratoires. Mais il faudra rajouter 11 milliards de dollars annuels pour l’entretien des équipements et des animaux. Le budget chèvres n’est pas non plus à négliger. Et avec tout ça, on ne compte pas les frais d’hospitalisation et de sparadraps. Des amateurs dans la salle ?

Images : © Universal Studios and Amblin Entertainment, Inc. and Legendary Pictures Productions, LLC