Pourquoi les gens aiment-ils les films d’horreur ?

Sommes-nous fous, nous aimons avoir peur ! Et si ces films avaient plus de bienfaits qu’on ne pourrait le croire ? Les maîtres de l’horreur déploient leurs talents pour votre plus grand bien dans les meilleurs films d’horreur !

Depuis quelques années, le film d’horreur tient le haut de l’affiche et gagne de plus en plus de fans. Basé sur une histoire vraie ou sorti de l’imaginaire d’un réalisateur, le film d’horreur s’impose. Qu’il se déroule dans les bois, dans un manoir hanté, avec des jeunes, des esprits ou un clown maléfique, l’important c’est qu’il soit effrayant au point d’être interdit au moins de 18 ans ! Découvrez l’histoire du film d’horreur à travers les époques et les films récents qui vous feront frissoner de plaisir.

Le pre­mier film d’­hor­reur

Le premier film référencé en « horreur » est le « Manoir du diable » deGeorges Méliès en 1896. Ce génie des premiers pas du cinéma a développé des techniques d’effets spéciaux innovantes pour l’époque. Dans ce film muet en noir et blanc, Méliès joue sur la peur de Méphistophélès et de la magie. Il use de la technique de disparition des objets et des personnes pour effrayer et angoisser le personnage principal du film. Les bases sont posées : effets spéciaux, peur partagée avec le personnage, angoisse d’une entité menaçante.

Les maîtres du film d’­hor­reur culte

Le film d’horreur, comme les films fantastiques ou de science-fiction, a longtemps été considéré comme un sous-genre un peu honteux. Les réalisateurs qui s’y sont frotté ont dû créer des univers pour leur scénario avec beaucoup moins de budget que leurs confrères de genres considérés comme plus glorieux. Mais n’est-ce pas justement dans ces conditions que le génie des réalisateurs prend toute son ampleur ?

Les maîtres du genre comme John Carpenter avec « The Thing » ou Wes Craven et ses « Griffes de la nuit » créent la peur à partir d’un instrument puissant : le cerveau humain, ce qui se passe à l’intérieur jaillit à l’extérieur. D’autres comme David Cronenberg avec « La Mouche » ou Tobe Hooper et son « Massacre à la tronçonneuse » mettent en scène des monstres qui terrorisent la population, que cela ait un sens ou non.

Les démons et le diable sont également un levier puissant de la peur comme dans « Evil dead » de Sam Raimi ou « L’excorciste »  de William Friedkin.

Les gens ne naissent pas tous mauvais, ils le deviennent soit à cause d’un évènement traumatisant comme dans le premier « Saw »  de James Wan (qui deviendra ensuite une franchise de plusieurs autres films) et « The ring » de Hideo Nakata, ou à cause de maladies ou produits chimiques comme « La colline a des yeux  » d’Alexandre Aja. Et si vous tombiez dans un de ces films d’horreur, arriveriez-vous à survivre ?

Stephen King se devait d’être cité, il est le maître de l’horreur chez les écrivains. Il a écrit deux scénarios, mais est surtout connu pour ses romans qui ont donné naissance à des dizaines de chefs d’œuvre de l’horreur. Sa narration très descriptive de la vie quotidienne américaine amène l’horreur à l’intérieur du foyer et fait exploser la violence en premier plan. Il a été mis en scène par beaucoup de réalisateurs qui ont vite compris le potentiel de mise à l’écran de ses œuvres. Comme « Carrie » de Brian De Palma, « Dreamcatcher » de Lawrence Kasdan, « Misery » de Rob Reiner, « Shining » de Stanley Kubrick. Plus récemment « Ca : chapitre2 » d’Andrés Muschietti ou encore « Simetiere » de Kévin Kölsch et Dennis Widmyer. Des suites de ces films sont également tournées comme « Doctor Sleep » à découvrir dans l’offreBe tv.

Pour­quoi on aime avoir peur ?

Pour simplement se changer les idées, regarder des évènements qu’on sait qu’ils ne sont pas réels donne une bulle d’air à notre cerveau, qui pendant le temps du film ne réfléchit pas à nos tracas quotidiens.

C’est chimique ! En effet les sensations fortes, comme aller dans les parcs d’attraction, faire des sports dangereux, avoir un métier à risque comme pompier ou soldat ou regarder des films d’horreur, provoquent dans notre cerveau les hormones du plaisir (l’adrénaline qui donne un coup de boost et l’endorphine qui accentue le sentiment de bien-être). Aimer se faire peur est donc naturel, le cerveau peut même devenir addict et va vouloir aller toujours plus loin, plus vite pour ressentir encore ces sensations de plaisir. Vous ne pouvez plus vous arrêter de regarder des films d’horreur ? Pensez à faire une detox digitale.

Un film d’horreur n’est-ce pas plus agréable à regarder à plusieurs ? Bien sûr que si, car vous pouvez échanger et surtout partager votre peur, elle se propage de l’un à l’autre. En effet, la peur crée du lien social, les personnes se rapprochent et créent une cohésion de groupe d’avoir vécu la même expérience au même moment. La peur ça rapproche !

La peur ça donne également confiance en soi. Vous avez tenu tout le film sans vous cacher les yeux ? Cette fois-ci vous n’avez crié que deux fois ? Bravo, vous avez dépassé votre peur. Se confronter à sa peur et essayer de la dépasser, cela procure une sensation agréable de confiance en soi et de satisfaction d’avoir relevé le défi.

Meilleurs films d’­hor­reur à voir

Regarder un film d’horreur est bon pour vous, plus de culpabilité, mais alors que regarder ?

Il y en a pour tous les goûts dans ce genre cinématographique très prolifique depuis quelques années, effusions de sang ou réflexion plus psychologique, voici quelques films à découvrir sur Be tv.

Vous aimez qu’il y ait du sang, des tripes et des boyaux ? Découvrez « Child’s play : la poupée du mal », « Wedding nightmare »,  » Ça : chapitre deux » ou encore « Crawl ».

Votre truc c’est plutôt les films oniriques avec une instance maléfique, « The grudge », « Doctor Sleep », « Annabelle : la maison du mal » ou encore « La malédiction de la Dame Blanche » sont faits pour vous.

Et si le réel faisait aussi peur que la fiction ? En découvrant « Midsommar » votre envie de découvrir la Suède sera peut-être moins forte, ou bien après avoir regardé « Ma » vous ne verrez plus votre gentille voisine de la même façon.