Qui est Stephen King ? Plongez dans sa bibliographie

Vous avez hurlé devant « Doctor Sleep », pleuré avec elle devant « Carrie » ou encore perdu le sommeil après avoir vu « Ça » ? Tout cela c’est l’œuvre d’un seul homme, Stephen King, découvrez-en un peu plus sur le maître de l’horreur.

Stephen King est l’un des auteurs américains le plus prolifique de sa génération. Il rencontre autant de succès avec ses romans qu’avec les adaptations de ses écrits en films et séries. Mais qui se cache derrière ces œuvres ?

Biographie de Stephen King

Stephen King est un écrivain américain né en 1947 à Portland aux Etats-Unis. Son enfance ne démarre pas très bien, son père abandonne sa mère lorsque que Stephen a 2 ans et son frère 4 ans. La petite famille déménage souvent au gré des emplois précaires que décroche la mère. Stephen entre à l’université du Maine en 1966 pour étudier la littérature, il en sort avec un diplôme de professeur d’anglais. Sa plume s’est affinée grâce ses écrits pour le journal de son campus, aux ateliers littéraires qu’il a fréquentés et quelques nouvelles qu’il a vendues pendant son cursus.

Stephen ne trouve pas de poste en tant que professeur, il doit faire vivre sa famille sa femme Tabitha rencontrée à l’université est enceinte, il décroche un poste dans une blanchisserie, Tabitha elle travaille comme vendeuse de donuts. La famille vit dans une caravane. C’est là que l’écrivain entame son premier roman « Salem », pourtant il ne le finit pas., Stephen décroche ensuite un poste de professeur mais il n’est pas vraiment payé plus que pour son emploi de blanchisseur, qu’il conserve pour joindre les deux bouts. Sa femme attendant leur second enfant. En plus de ses deux jobs, Stephen entame un second roman, il veut abandonner mais sa femme va le soutenir et l’encourager à mener ce second roman à terme, et heureusement car il s’agit de « Carrie » ! L’écrivain envoie ce roman à plusieurs maisons d’édition et finit par être publié. Le roman, comme tous ceux qui vont suivent, rencontre un immense succès. Il faut croire que les gens aiment avoir peur.

L’écrivain enchaîne ensuite les romans. Aux Etats-Unis, les romanciers ne peuvent publier qu’un livre par an, Stephen King utilise donc pendant quelques années le nom de plume de Richard Bachman. Sous ce nom, il va publier 6 romans de plus, rien ne l’arrête. Pour lui, écrire est une vraie psychanalyse, un exutoire pour démonter ses peurs et ses doutes.

Les meilleurs livres de Stephen King

Un des premiers livres écrit par Stephen King n’est donc pas « Carrie » publié en 1974 mais « Salem » débuté lors des années de galères mais resté inachevé, il est ensuite finalement publié en 1975. Mais quel est le « style King » ? La particularité de cet écrivain est la narration très détaillée de ses personnages et de leurs lieux de vie, certains de ses détracteurs d’ailleurs se servent de ce trop-plein de détails pour qualifier ces romans de « trop chargés » ou « inutilement longs ». Il ancre le récit dans un réel très descriptif pour mieux y inviter la peur et le mal.

La peur de l’inconnu et de la différence, tout d’abord avec « Carrie » cette lycéenne persécutée qui se venge, ou le héros de « La Ligne Verte » qui essaye de faire le bien avec ses pouvoirs et qui finit enfermé.

La peur générée par notre cerveau lui-même comme dans le huit-clos entre un écrivain et sa fan numéro un  dans « Misery » ou le père de famille qui perd la tête dans « Shining ». Ou encore la simple violence humaine sans artifices du roman « Marche ou crève « .

Un autre forme de peur présente dans le travail de King est la peur d’une force maléfique qui va s’emparer d’un esprit bon et le transformer en monstre, comme la voiture meurtrière de « Christine », certains habitants de la ville de « Desolation », le bon Saint-Bernard de « Cujo » ou les pauvres victimes de « Simetierre ».

Stephen King fait également la part belle aux virus, dans le « Fléau » un étrange virus se répand sur Terre et détruit tout, ou les femmes meurtrières de « Sleeping Beauties » atteintes d’un mal qui semble incurable.

N’oublions pas les fantômes intrusifs comme la femme de « Sac d’os », les vampires de « Salem » ou le célèbre clown tueur de « Ça ».

Finalement Stephen King use de plusieurs leviers pour faire peur, il bascule quelques fois dans le fantastique, la science-fiction et même la fascinante psychologie humaine. Son talent est de savoir observer et retranscrire une réalité avec juste ce qu’il faut de noirceur pour laisser s’infiltrer l’horreur.

Les meilleurs films adaptés des romans de Stephen King

Les livres de Stephen King ont inspirés beaucoup de réalisateurs, la liste est longue mais certains films sortent du lot. Le potentiel des écrits de King pour les films d’horreur est immense et le monde du cinéma le lui rend bien.

« Carrie » évidemment de Brian De Palma, « Dreamcatcher » de Lawrence Kasdan, « Misery » de Rob Reiner, « Shining » de Stanley Kubrick ou encore « Ça » de Tommy Lee Wallace.

« La Ligne verte » de Franck Darabont, « Fenêtre secrète » de David Koepp ou bien « Chambre 1408 » de Mikael Hafström rassemble quant à eux des castings d’acteurs 5 étoiles, preuve que l’horreur fait vendre.

Stephen King est donc un auteur de romans mais il aime le cinéma, il aime également faire un clin d’œil dans les adaptations de ses romans avec ses caméos (apparition de l’auteur pour un ou plusieurs plans dans le film). Il apparaît dans la série « Mr Mercedes » où il joue un cuistot mort, dans le film « Rose Red » il est un livreur de pizza, ou encore dans « Ça : chapitre2 » en propriétaire d’une boutique. Il aime faire des caméos vidéos mais également audios et prête volontiers sa voix.

Les filsm récents basés sur Stephen King

Plus récemment, certains films tirés des romans de Stephen King ont fait grand bruit dans les salles obscures.

« Simetierre » de Kévin Kölsch et Dennis Widmyer.

Des suites de films cultes sont également tournées comme « Doctor Sleep »  de Mike Flanagan la suite de « Shining » ou « Ça : Chapitre 2 » d’Andrés Muschietti  à découvrir dans l’offreTV VOO.

Les œuvres de King ont également donné naissance à des séries, par exemple « Mr Mercedes ».

Ou la série « The Outsider ».

Photo © Morgan Harper Nichols de Unsplash